Pris au bon moment, certains types de graisses peuvent vous aider à perdre du tissu adipeux !
Pendant des décennies, la graisse a été montrée du doigt dans les diverses pages d'internet. Quiconque cherchait à perdre du tissu adipeux évitait les lipides alimentaires pour une raison simple : on pensait que la consommation de gras rendait gras.
Nous sommes à présent mieux informés : la consommation de certaines graisses essentielles et bonnes pour la santé, comme les acides gras mono-insaturés et oméga 3, peut en fait aider à mincir. Même les graisses saturées, pourtant haïes de tous, ne sont pas à proscrire complètement : les athlètes qui consomment des quantités plus élevées de graisses saturées affichent un taux de testostérone supérieur.
C'est pour cela que nous recommandons dorénavant de maintenir l'apport lipidique à 30% du total calorique quotidien. Il vaut mieux choisir des lipides essentiels et bons pour la santé, sans pour autant proscrire les graisses saturées. Essayez cependant de les éviter, ou au moins de les limiter, avant et après l'entraînement. En effet, ils ralentissent la digestion des protéines et des glucides, qui doivent parvenir aux muscles aussi rapidement que possible pour améliorer la récupération et la prise de masse.
En plus de cela, les études montrent que la consommation d'importantes quantités de lipides avant l'entraînement peut émousser le taux de NO et limiter l'afflux sanguin en direction des muscles.
Il existe une autre raison de surveiller l'apport lipidique avant et après l'entraînement : les graisses peuvent provoquer une baisse du taux d'hormone de croissance (GH).
Les chercheurs du Centre Médical de l'Université de Californie de Los Angeles (Torrance) ont demandé à des sujets de faire 10 minutes de vélo stationnaire à haute intensité après avoir pris une collation liquide acalorique (Placebo), riche en glucose ou riche en lipides. Comme l'indique le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, les sujets qui avaient consommé la collation riche en lipides affichaient un taux de GH inférieur de moitié à celui des sujets des groupes ayant pris la collation riche en glucose et sous placebo.
Des résultats comparables ont été obtenus par les chercheurs de l'École de Médecine de l'Université de Californie de Irvine. Ils ont trouvé que le faible taux de GH constaté dans le groupe ayant pris la collation riche en lipides était dû à une élévation de la somatostatine, hormone qui émousse le taux de GH.
Les effets de la consommation de lipides sur la somatostatine ont aussi été confirmés par de nombreuses études.
Bien que les sujets de l'étude aient pris au moins 25g de lipides, ne dépassez pas 10g de lipides lors des repas pris dans les deux heures précédant ou suivant la séance.
Limitez-vous aux acides gras oméga 3 bons pour la santé, qui, pendant l'effort, sont plus facilement convertis en énergie que les graisses saturées.
GH (UG/L) | | | |
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8 | | | |
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6 | | | |
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4 | | | |
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| Collation riche en lipides | Collation riche en glucides | Placebo acalorique |
Jerry YEUNG
Préparateur Physique "The Gym Tahiti"
Diplômé d'Etat BEES-1 Métiers de la Forme depuis 1998
IFBB Certified Advanced Bodybuilding & Fitness Trainer
Certified Trainer Institut Culture Physique Weider
Plusieurs fois Champion IFBB en Bodybuilding National et Internataional
IFBB International Judge
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