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  • 9 janv.
  • 4 min de lecture

Que risque-t-on à manger régulièrement trop gras ?
Que risque-t-on à manger régulièrement trop gras ?

Une alimentation quotidienne trop grasse peut entrainer des troubles digestifs, tels que des ballonnements, des douleurs d’estomac, des nausées, des spasmes, des remontées acides, des diarrhées. Consommer des aliments gras de temps en temps fait partie des plaisirs gustatifs qu’il est normal de s’autoriser sans culpabiliser, mais pas tous les jours.

Mais pourquoi les graisses sont-elles difficiles à digérer ?



Que faire lorsque l’on a une digestion difficile ?

Les nutriments sont décomposés en leurs éléments de base, lors de la digestion. Les lipides ou graisses sont convertis en acides gras, pour fournir de l’énergie, reformer des lipides dont nos cellules ont besoin ou être mis en réserve pour un besoin ultérieur.

Aux côtés des protéines et des glucides, les lipides sont les nutriments les plus lents à digérer.


Plusieurs raisons à cela :

1/ Les graisses sont des molécules particulièrement complexes (comprenant de nombreux acides gras reliés entre eux par des liaisons qui devront être rompues lors de la digestion).


2/ Leur digestion est un processus complexe, qui implique plusieurs organes (le pancréas, le foie, la vésicule biliaire, l’estomac, l’intestin grêle) et qui nécessite l’intervention :

• D’acides gastriques provenant de l’estomac, pour initier la digestion des graisses.

• De bile, produite par le foie, stockée dans la vésicule biliaire et déversée dans l’intestin grêle, dès que les graisses pénètrent dans l’estomac (la bile émulsionne les graisses, c’est-à-dire qu’elle les transforme en gouttelettes pour les rendre plus solubles dans l’eau).

• D’enzymes digestives (lipases) produites par le pancréas, qui décomposent les graisses alimentaires en acides gras et en glycérol, en vue de leur absorption par l’intestin grêle. Ils rejoignent ensuite la circulation sanguine pour être transportés jusqu’aux cellules qui vont les utiliser.


De nombreux facteurs comme le stress, les affections digestives, certains médicaments, la composition du repas ou tout simplement une nourriture excessivement grasse, peuvent entraver l’action de ces systèmes et ralentir la décomposition des graisses, à l’origine d’une malabsorption intestinale et d’inconforts digestifs.


Que risque-t-on à manger régulièrement trop gras ?

Outre des inconforts digestifs, les excédents, par rapport aux besoins de l’organisme, sont en partie stockés dans le foie. À la longue, cette surcharge graisseuse perturbe le fonctionnement du foie, à terme cela peut aboutir à la maladie du foie gras ou stéatose hépatique non alcoolique (NASH en anglais).


Le foie n’arrive plus à produire suffisamment de bile, il peine à remplir son rôle de détoxication (élimination des déchets et des toxines de l’organisme) et entre progressivement en fibrose : le foie se durcit en raison d’une surproduction de collagène, formant un tissu cicatriciel qui entrave le fonctionnement du foie. Si rien n’est fait, la fibrose évolue en cirrhose, stade irréversible de la maladie hépatique.

Bonne nouvelle, le foie est capable de régénérer ses propres cellules, à la seule condition qu’il lui reste encore au moins 25% de cellules saines.


Le saviez-vous ?

Une alimentation trop sucrée peut également engraisser le foie et entrainer une NASH, car le foie transforme les sucres en excès en lipides. Dans ce cas, on parle de « maladie du soda ».

L’alcool n’est pas non plus l’ami du foie. Outre le fait d’apporter une dose supplémentaire de sucre, l’alcool est considéré par le foie comme une substance toxique qu’il va devoir transformer pour l’éliminer.


Une détox peut-elle aider à digérer les graisses ?

Les excès de graisses, d’alcool et de sucre finissent par fatiguer votre foie, lequel n’arrive plus à remplir ses nombreuses fonctions. La détox agit en soutien du foie pour l’aider à digérer les graisses et à éliminer les déchets.

En effet, un des rôles du foie est de neutraliser les toxines (produites par l’organisme) et les toxiques (provenant de l’extérieur comme les polluants) en vue de leur élimination, et de transformer l’alcool et les médicaments en des dérivés capables d’être éliminés par les selles ou les urines. Ces molécules étant liposolubles (solubles dans les graisses et non dans l’eau), elles ne peuvent pas être transportées en l’état par le sang.

De ce fait, elles ont tendance, lorsque les capacités du foie sont saturées, à être stockées dans le tissu adipeux. Le but de la détox est donc d’aider le foie à solubiliser ces substances toxiques pour mieux les éliminer.


D’où l’intérêt d’une cure détox avant et après une période de repas de fêtes, comme les repas de Noël ou de fin d’année par exemple, pour soulager le travail du foie. En effet, si la détox est un processus naturellement réalisé par le foie, en cas d’excès, il rencontre plus de difficulté à le réaliser. Il est alors possible de le soutenir en faisant une cure détox en accompagnement d’un mode de vie sain.


Le rôle du microbiote dans la digestion ?

Également appelé flore intestinale, le microbiote intestinal désigne les milliards de micro-organismes, notamment des bactéries, qui colonisent nos intestins. Ces bactéries intestinales sont impliquées dans la dégradation et l’absorption des graisses. De ce fait, le microbiote influence la santé intestinale. Il joue un rôle crucial dans la digestion des graisses en dégradant les fibres alimentaires et en fermentant les graisses non digérées.


Digestion difficile que faire ?

1. Entretenir un bon équilibre du microbiote intestinal.

2. Manger sainement et éviter les excès de graisse, de sucre et l’alcool.

3. Soutenir son foie avec un programme détox.

4. Préférez la qualité à la quantité.

5. Se faire plaisir lors des repas de fêtes, en veillant à ce qu’ils restent occasionnels et raisonnables.

6. Pratiquer régulièrement une activité physique.




IFBB Tahiti Bodybuilding & Fitness Association


IFBB TAHITI MAGAZINE

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  • 4 sept. 2024
  • 3 min de lecture

Circulation sanguine et lymphatique.

La sensation de lourdeur et de gonflement dans les jambes est souvent associée à une mauvaise circulation sanguine et plus précisément à un retour veineux difficile. Mais, elle est également souvent liée à un dysfonctionnement du système lymphatique.



Gonflement et jambes lourdes : rôle du système lymphatique. Circulation sanguine et lymphatique sont intimement liées.


La circulation sanguine :

La circulation sanguine assure le transport du sang du cœur vers les différents organes via le système artériel (représenté en rouge) et en retour, des organes vers le cœur via le système veineux (représenté en bleu). Cette circulation assure la distribution de l’oxygène et des nutriments, et la collecte du CO2 et des déchets métaboliques.



On distingue une grande et une petite circulation :

• La grande recharge les muscles et les organes.

• La petite (ou circulation pulmonaire) assure la ré-oxygénation du sang par les poumons et l’élimination du CO2.

Lorsque le retour veineux se fait mal dans les membres inférieurs, c’est-à-dire que le sang peine à remonter vers le cœur, le sang stagne dans les jambes, provoquant un gonflement, une sensation de lourdeur, voire une déformation des veines.


La circulation lymphatique :

Le système circulatoire sanguin est secondé par la circulation lymphatique. Sa fonction est de drainer l’excès de protéines et d’eau, qui s’échappent continuellement du sang en petites quantités. Le système lymphatique collecte également, au sein de la « lymphe » certaines substances fabriquées dans les tissus, ainsi que tous les corps étrangers qui y pénètrent.


Autrement dit, il s’agit d’un réseau complexe qui aide à maintenir l’équilibre hydrique du corps et à éliminer les substances indésirables.

La lymphe, un liquide clair contenant notamment des globules blancs, véhicule jusqu’aux ganglions lymphatiques les toxines et les agents pathogènes où ils seront filtrés puis évacués.


Comme pour le retour veineux, la circulation lymphatique est soumise à la loi de la gravité et tout dysfonctionnement peut entrainer une accumulation de lymphe, particulièrement dans les jambes.

Cette accumulation de liquide provoque un gonflement des jambes et peut donner une sensation de lourdeur.


Comment soulager les jambes lourdes ?

Après l’explication du pourquoi les jambes lourdes, il est important de développer le comment soulager cette sensation désagréable.

Les conseils d’hygiène de vie qui permettent de soutenir la circulation lymphatique sont les mêmes que pour la circulation veineuse.


Jambes lourdes, que faire ?

• Pratiquer une activité physique régulière comme la marche, mais aussi la natation ou le vélo, pour stimuler la contraction des muscles dans les membres inférieurs et la circulation lymphatique et veineuse.

• Éviter l’exposition des jambes à la chaleur et les stations debout ou assises prolongées, qui peuvent aggraver la stagnation des fluides dans le bas du corps.

• Masser ses jambes, toujours du bas vers le haut, pour faciliter le drainage lymphatique. Pratiquer idéalement le massage lymphatique qui consiste à réaliser des mouvements légers, rythmiques et précis, dirigés sur les vaisseaux.

• Porter des bas de contention pour favoriser la circulation des fluides et aider à réduire leur accumulation dans les jambes.

• Certaines plantes ont des vertus drainantes naturelles, d’autres agissent sur la santé de la paroi des vaisseaux : piloselle, vigne rouge, cassis, marron d’Inde, raisin, curcuma …

Elles s’utilisent en infusions, en applications locales sous forme de crème ou de gel et en compléments alimentaires.





IFBB Tahiti Magazine

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  • 6 juin 2024
  • 4 min de lecture

De nombreux micronutriments vont servir de base à la synthèse de coenzymes essentielles à notre organisme.
De nombreux micronutriments vont servir de base à la synthèse de coenzymes essentielles à notre organisme.

Les vitamines du groupe B sont nombreuses. Il s’agit des vitamines B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 (niacine ou niacinamide), B5 (acide pantothénique), B6 (pyridoxine), B8 (ou B7) qui est la biotine. La vitamine B9 (acide folique, une vitamine du groupe des folates) et la B12 (cobalamine) existent sous plusieurs formes comme la cyanocobalamine, la méthylcobalamine et d’autres encore. Dans cet article nous allons évoquer plus précisément le rôle de la thiamine, de la riboflavine, de la niacine, de la pyridoxine et de la cobalamine ainsi que leur rôle sur la synthèse d’énergie musculaire.



Un micro-nutriment essentiel au métabolisme du glucose et des acides aminés, la Thiamine ou Vitamine B1.

Les chercheurs appellent la thiamine l’étincelle de la vie parce qu’elle déclenche la cascade de processus qui mène vers l’ATP (ou Adénosine Triphosphate) et la libération d’énergie. Autant dire que la thiamine est un cofacteur vitaminique situé aux premières places de la synthèse énergétique au niveau de nos mitochondries cellulaires. De même, la thiamine intervient sur le métabolisme des BCAA, les acides aminés branchés, permettant leur dégradation en énergie là aussi. Elle intervient surtout pour réduire les risques de formation de déchets toxiques issus du métabolisme du glucose. Elle protège ainsi le système nerveux, étant donné que le cerveau est un grand consommateur de glucose.


La vitamine B1 ou thiamine, même si elle est très mal connue des athlètes, fait partie des vitamines B les plus importantes pour votre organisme. Toutes les vitamines du groupe B sont essentielles, mais la thiamine revêt une importance particulière. Sans elle, il nous serait impossible de générer de l’énergie à partir du glucose. Au niveau cellulaire, notre fameux glucose est tout d’abord dégradé en pyruvate.

Ensuite, la vitamine B1 est métabolisée en un cofacteur nommé TPP (thiamine pyrophosphate), permettant la transformation du pyruvate en acétyl CoA qui suivra ensuite le cycle de Krebs pour générer plusieurs autres molécules dont l’ATP.


La riboflavine, vitamine B2, une molécule essentielle.

La vitamine B2, aussi nommée riboflavine, nous permet de synthétiser le FAD, la flavine adénine dinucléotide et la flavine mononucléotide (FMN). Il s’agit tout simplement des deux cofacteurs essentiels aux flavoprotéines. Des transporteurs d’électrons qui interviennent sur la chaîne respiratoire et la libération d’énergie.


La vitamine B3, niacine ou niacinamide.

La vitamine B3, sous la forme de niacine ou de son homologue, la niacinamide, est essentielle à la synthèse du cofacteur enzymatique NAD+. Sans ce cofacteur essentiel, la vie telle que nous la connaissons ne sera pas possible. Le NAD+(nicotinamide adénine dinucléotide) et le NADP, le NAD+ lié à un phosphate, interviennent en tant que coenzymes sur la chaine du cycle de Krebs mais également au départ de la transformation du glucose vers le pyruvate. Aujourd’hui, des molécules précurseurs du NAD+ comme le nicotinamide riboside (NR) ou sa cousine mononucléotide (NMN) sont considérés comme l’une des pistes les plus prometteuses de maintien des taux de NAD+ cellulaire et d’énergie afin de prolonger la santé au cours du vieillissement de l’organisme.


Un cofacteur essentiel au métabolisme des acides aminés et des hormones, la vitamine B6,

Nous voyons, là aussi que cette vitamine est un absolu pour notre santé. La vitamine B6 se présente sous plusieurs formes. La plus connue du grand public est la pyridoxine, mais il ne s’agit pas de la forme active de cette vitamine. La forme active est le pyridoxal 5-phosphate. La pyridoxine intervient elle aussi sur de multiples réactions biochimiques au cœur de l’organisme, notamment sur celui des acides aminés.

À cette fin, elle agit comme un cofacteur enzymatique nécessaire aux processus de la transamination, de la décarboxylation et de la désamination. La vitamine B6 est également essentielle pour le déstockage du glycogène musculaire en glucose et la synthèse d’énergie. Enfin, elle intervient aussi sur la synthèse de la sérotonine, une hormone essentielle à l’équilibre et au bien-être de chacun.


La vitamine B12, ou cobalamine.

La forme en méthylcobalamine est la plus fréquemment retrouvée dans nos cellules. Au niveau des mitochondries, l’adénosylcobalamine est la forme active de cette vitamine. Elle participe à la fonction mitochondriale normale. L’acide folique (ou vitamine B9) est également liée à la cobalamine sur le plan métabolique car elle a besoin de cette dernière pour faire son travail. L’acide folique et la cobalamine fonctionnent l’une avec l’autre, notamment sur les processus cellulaires liés à l’anémie sanguine, le maintien de la force musculaire, la résistance contre la fatigue, la concentration et le système immunitaire (globules blancs).

La cobalamine est elle aussi considérée comme un co-facteur enzymatique impliqué dans le métabolisme d’un nombre élevé de cellules, des nerfs ou des globules rouges. Elle est également impliquée dans la synthèse de notre ADN et de sa régulation épigénétique. Comme vous le savez, il existe de nombreuses formes moléculaires pur cette vitamine du groupe B. La cyano-cobalamine est la vitamine B12 la plus courante et la plus vendue mais ce n’est pas non plus la plus qualitative. Si vous le pouvez, éviter cette forme vitaminique en consommant des multi-vitamines qui contiennent de meilleures formes en méthyl- ou en adénosylcobalamine.


Comme nous l’avons vu dans cet article, et vous l'aurez compris, les vitamines du groupe B ne devraient jamais être négligés par les pratiquants de la musculation et de la force.





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