top of page
  • Photo du rédacteur: Jerry Yeung Préparateur Physique-Diplômé BEES-1 depuis 1998
    Jerry Yeung Préparateur Physique-Diplômé BEES-1 depuis 1998
  • 6 févr. 2024
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 févr. 2024


Les préparateurs physiques "The Gym Tahiti"
Jerry Yeung et Temoemoe Vanfau (Préparateur Physique "The Gym Tahiti")

Depuis le début de ma profession, je parle souvent de renforcement musculaire, de préparation physique générale, de sensibiliser le plus possible les néo-pratiquants et même ceux qui ont toujours négliger cette étape.

Sans pour autant souhaiter devenir élite ou bien exploser des chronos, il est important de prendre en considération le fait de se préparer de façon adaptée pour plusieurs raisons.

Plus tes objectifs seront importants, plus le temps et la qualité que tu devras impartir à ta préparation physique le sera aussi.



Quelles sont donc réellement les raisons de prendre en compte une telle étape qui n’a pas forcément un lien avec ta discipline ?

Quel est le rôle du préparateur physique ? Je vais passer tout cela en revu dans ce post afin d’y voir plus clair.


LA PRÉPARATION PHYSIQUE C’EST QUOI ?

La préparation physique va comprendre toutes les périodes où le préparateur physique prendra en charge un ou des sportifs dans le but de les mettre en condition pour affronter et surmonter toutes les difficultés, auxquelles ils seraient susceptibles de faire face dans leur discipline.

Pour cela, plusieurs outils seront mis à disposition comme le renforcement qui comprend la musculation, gainage, la proprioception, etc ... On peut aussi y inclure les étirements, la mobilité et bien sûr toutes les phases de repos.


LE RÔLE DE PRÉPARATEUR PHYSIQUE.

Le préparateur physique est une personne à la base formée pour intervenir dans n’importe quel sport. Il lui appartient de s’investir dans la discipline dans laquelle il travaillera pour analyser les besoins de l’athlète et cerner quelles sont les qualités nécessaires à travailler pour qu’il puisse s’améliorer, performer mais aussi se préserver.

Il n’est pas forcément nécessaire de pratiquer la discipline pour accomplir cette mission, néanmoins et d’un point de vue purement personnel, je me tiens à dire que la théorie n’est pas la seule et unique base de mis en œuvre. En effet, la pratique conjuguée à la connaissance emmagasinée apportent son lot d’information qui ne peut être négligées dans l’élaboration d’une préparation physique.

J’ai commencé mes premières compétitions en 1984 pour le Karaté, 1986 par du handball, finir sur du Bodybuilding en 1990 et je peux dire que la découverte se faisait très timidement à raison de 3 - 4 jours d'entraînement dans la semaine.

Au fil des mois, j’emmagasinais progressivement des informations tout en les analysant et en les mettant en pratique sur terrain. Aussi bien les progrès accomplis que les erreurs commises m’ont divulgué et fait prendre conscience de certaines subtilités que je n’aurais pu saisir en ne détenant que de la théorie en poche.

C’est quelque part pour cette raison que j’ai passé mon diplôme de préparateur physique. Une sorte de journal de bord dans lequel je partage mon expérience professionnelle et ma pratique au fil de son évolution.

L’approche de la préparation physique a connu un essor incroyable depuis l’obtention de mon diplôme en 1998. Elle a évolué à tel point que certaines théories ou pratiques ont été remises en question voire abandonnées, et tout cela grâce aux études dans le domaine du sport qui sont de plus en plus nombreuses, variées mais surtout accessibles beaucoup plus facilement aujourd’hui grâce au web.

Nous reviendrons d’ailleurs sur ce point un peu plus loin.

 

DIFFÉRENCE ENTRE ENTRAINEUR D’UNE DISCIPLINE ET PRÉPARATEUR PHYSIQUE.

On peut souvent faire l’amalgame entre le préparateur physique et l’entraineur d’une discipline, mais les deux entités ont bien une fonction différente.

Le premier comme je l’explique précédemment, va tout d’abord analyser le sport concerné, afin de connaître quels sont les enjeux métaboliques, mécaniques etc … pour par la suite évaluer l’athlète, cerner ses points forts et ses points faibles puis les travailler.

Tout cela s’effectue bien évidemment en étroite collaboration avec l’entraineur.

Ce dernier, récupèrera un sportif prêt à encaisser les charges d’entrainement imposées pour chercher l’optimisation de ses compétences spécifiques tout en les développant.

L’entraineur a un rôle d’encadrant totalement focalisé sur la discipline et peut faire part d’éventuels points faibles à travailler au préparateur physique.

Enfin pour terminer, il n’est pas exclu que prochainement, ces deux entités soient unifiées.

En effet de plus en plus d’athlètes de haut niveau à la retraite ou bien amateurs se forment pour devenir entraineur et mêlent en même temps ou par la suite un cursus de préparateur physique. Même si plus tard, les deux activités ne seront pas exercées simultanément, n’en demeurera pas moins une expertise plus pointue.

Par exemple un entraineur pourra cibler ou localiser avec plus de précision les points faibles à travailler sur l’athlète.

 

LA RÉ-ATHLÉTISATION.

Le préparateur physique va aussi intervenir dans la ré-athlétisation d’un sportif lorsqu’il revient de blessure ou après une longue période d’arrêt.

Si nous prenons le premier exemple, la collaboration avec les professionnels de la santé devra se faire étroitement pour obtenir les consignes indispensables à une reprise adaptée et progressive.

Sans cette aide, il serait impossible et formellement dangereux d’avancer à l’aveugle en se basant sur de simples suppositions.

Comme j’ai souvent tendance à le répéter dans mes articles ou dans les commentaires lorsqu’il s’agit de pathologie, je ne peux donner des conseils que s’il y a eu consultation de professionnel de la santé au préalable.

Sans cela tu ne me verras jamais avancé un quelconque diagnostic ou un protocole à suivre qui ne relève pas de ma spécialité.

Chacun la sienne et c’est pour cette raison que je fais appel à des spécialistes de la forme comme mon mentor Mr René Même Préparateur Physique de Haut-Niveau.


INTERACTIONS DU PRÉPARATEUR PHYSIQUE AVEC LES AUTRES ACTEURS.

Pour résumer le rôle du préparateur physique aujourd’hui, on peut simplement dire qu’il est au cœur d’un système d’interactions multiples avec d’autres spécialités qui sont toutes au service de l’athlète.

Bien sûr, en tant que préparateur, tu as rarement affaire à cet écosystème qui se limite souvent à toi-même. Tu seras confronté généralement au métier de la santé lorsque tu te blesses, ou peut-être que tu as déjà l’opportunité de pratiquer avec un entraineur en club … mais il est plus difficile de trouver un préparateur physique te permettant de cibler et travailler ce dont tu as réellement besoin pour compenser tes points faibles.

Sans tomber dans l’extrême, je trouve qu’il est important de s’éduquer un minimum sur le sujet lorsque l’on pratique un sport régulièrement, à raison de plusieurs fois par semaine.

Je constate malheureusement que de plus en plus de personnes se lancent dans une activité soit frénétiquement, plus motivées que jamais en commettant l’erreur d’une surcharge d’entrainement les premières semaines.

Soit décident du jour au lendemain de relever un challenge important qui mérite une méthodologie et une charge d’entrainement appropriées mais le tout est très souvent mal planifiée.

Ces deux cas de figure que je viens juste de citer conduisent fréquemment et généralement vers la blessure.


LA SCIENCE EXACTE N’EXISTE PAS DANS LE SPORT.

Une phrase que j’aime aussi à répéter et que tu peux retrouver en introduction dans la présentation www.ifbbtahiti-mag.com, c’est que "la science exacte n’existe pas dans le sport". Il faut entendre par là que malgré certaines théories qui sont largement vérifiées sur le terrain et qui sont utilisées tous les jours, il en reste d’autres que l’on peut et que l’on se doit de remettre en question.

Grâce aux études qui se sont multipliées et diversifiées ces dernières années dans le sport, certaines méthodologies d’entrainement ont évolué, alors que d’autres ont pu voir le jour et se sont popularisées au point d’en devenir quasiment une référence dans la préparation.

Le CrossFit par exemple est une discipline qui requiert de la force pure avec tout ce que cela implique et notamment des mouvements d’haltérophilie, mais elle va de même, développer l’endurance musculaire et la VO2max, paramètres non négligeable dans certaines disciplines.

Il y a encore quelques décennies de cela, la musculation dans les sports d’endurance occupait une place minime voire inexistante dans une planification d’entrainement. Aujourd’hui nous savons pertinemment que l’un ne va pas s’en l’autre.


CONCLUSION.

Tu en sais désormais un peu plus sur le rôle concret d’un préparateur physique. Même si tu t’en doutais, j’espère que tu as appris néanmoins quelques nuances supplémentaires qui t’aideront à comprendre l’importance de cette spécialité.

Elle prend une place de plus en plus conséquente dans la préparation d’un athlète dans le but de le rendre performant et de le préserver physiquement sur le long terme. Enfin pour conclure, il est important que l’athlète évolue dans des conditions psychologiques optimales, sans quoi le travail fourni ne serait peut être pas à la hauteur du rendement escompté.

C’est pour cela que le préparateur physique ainsi que tous les autres encadrants doivent rester à l’écoute et comprendre aussi bien les besoins physiques que les besoins psychologiques qui les accompagnent.


En espérant que ceci vous aidera ... Parlez-en avec votre préparateur physique.




Jerry YEUNG

Préparateur Physique "The Gym Tahiti"

Diplômé d'Etat BEES-1 Métiers de la Forme depuis 1998

IFBB Academy Certified Advanced Bodybuilding & Fitness Trainer

Certified Trainer Institut Culture Physique Weider

Plusieurs fois titrés IFBB en Bodybuilding National et International

IFBB Tahiti Head Judge and International


  • Photo du rédacteur: Yeung Jerry - Préparateur Physique diplômé d'Etat BEES-1 depuis 1998
    Yeung Jerry - Préparateur Physique diplômé d'Etat BEES-1 depuis 1998
  • 12 janv. 2024
  • 3 min de lecture

Tout savoir sur la bio-mécanique, les actions musculaires et articulaires, les bonnes exécutions, les conseils d'entraînement, les principaux muscles sollicités, les sports concernés etc ... Nos préparateurs physiques vous expliquent tout cela.


Jerry YEUNG - Préparateur physique depuis 1998 - BEES-1 Métiers de la Forme - IFBB Academy Certified Advanced Bodybuilding & Fitness Trainer - Diplômé de l'Institut de Culture Physique Weider - Préparateur physique " The Gym Tahiti " - Plusieurs fois Champions de France de Bodybuilding - Actuel Président IFBB Tahiti Bodybuilding & Fitness Association - Juge International IFBB - Membre exécutif IFBB South Pacific & Oceania Bodybuilding Federation (IFBB-SPOBF)



Temoemoe VANFAU - IFBB Elite Pro Bikini Fitness Athlete - IFBB Academy Certified Personal Fitness Trainer - Gérante " The Gym Tahiti " - Vice Présidente IFBB Tahiti Bodybuilding & Fitness Association - Juge International IFBB - Conseils en Nutrition Sportive




Le "rameur" n'est plus limité à l'entraînement du dos.

"Loin des yeux, loin du coeur" est certainement un dicton que nous avons tous entendu.

Eh bien, il reste certainement vrai pour beaucoup d'entre nous, quand nous nous entraînons devant un miroir et que nous ne voyons rien de la musculature de l'arrière du corps.

Se pourrait-il que vos deltoïdes postérieures et trapèzes moyens aient besoin d'être exercés ? Souvent négligés, ces petits muscles sont assez bien sollicités indirectement dans les mouvements de rowing, mais pour avoir un physique équilibré et qui fonctionnent bien, ils méritent qu'on s'y intéresse directement (et ils en ont vraisemblablement besoin).



Les deltoïdes postérieurs tirent les bras vers l'arrière tandis que les trapèzes moyens aident à rapprocher les omoplates. Un développement complet de l'arrière des épaules sera précieux pour tous les tirages et améliorera également la symétrie des trois faisceaux des deltoïdes (antérieur, externe et postérieur), donnant aussi plus d'épaisseur et d'évasement au buste.

Est-il nécessaire de parler de l'effet de cet exercice pour être "taillé en V" ? L'hypertrophie des trapèzes moyens va aussi étoffer les parties haute et moyenne du dos et aider dans tous les exercices de rowing pour la face postérieur du tronc.

Un développement complet de l'arrière des épaules sera précieux pour tous les tirages et améliorera également la symétrie des trapèzes.

Pour faire grossir ces muscles simultanément et leur donner plus de force, l'exercice par excellence est le tirage horizontal avec la corde. Exécuté comme le tirage habituel au "rameur", il requiert l'utilisation d'une corde que l'on tire vers l'abdomen. Pour le faire correctement, suivez ces sept étapes :

  1. Asseyez-vous sur le banc de l'appareil à la poulie basse, la corde étant fixée à l'extrémité du câble.

  2. Placez vos pieds contre le plateau et tenez la corde avec les mains en pronation. Au départ, les poignets sont en position neutre.

  3. Reculez sur le banc de façon à ce que vos jambes soient presque tendues, mais sans être verrouillées.

  4. Les épaules maintenues à la verticale du bassin, ouvrez la cage thoracique et cambrez légèrement le dos.

  5. Les bras en extension complète devant le corps, amenez la corde en direction des épaules à la force des deltoïdes postérieurs.

  6. Gardez les coudes dans le même plan que les épaules et tirez les deux extrémités de la corde le plus en arrière possible tout en rapprochant les omoplates afin d'effectuer une contraction maximale.

  7. Serrez brièvement les deltoïdes postérieurs et les trapèzes moyens, puis revenez lentement à la position de départ et recommencez.

Conseils pour une meilleure exécution

  • La technique est fondamentale. Comme il ne s'agit pas ici d'un exercice de puissance, observez une forme stricte.

  • Ne vous balancez ni en avant, ni en arrière, le buste doit rester vertical (poitrine sortie, épaules en arrière).

  • Prenez une charge que vous pouvez sentir et contrôler, et proscrivez tout élan ! Pour que le mouvement reste concentré, utilisez des sangles pour poignets afin de limiter l'intervention des avant-bras.

  • Des problèmes de dos ? Dans ce cas, il vous faudra peut-être une ceinture. Commencez avec une charge légère pour "prendre le pli" de l'exercice dans un premier temps.






Jerry YEUNG

Préparateur Physique "The Gym Tahiti"

Diplômé d'Etat BEES-1 Métiers de la Forme depuis 1998

IFBB Certified Advanced Bodybuilding and Fitness Trainer

Certified Trainer Institut Culture Physique Weider

Plusieurs fois Champion IFBB en Bodybuilding National et International

IFBB Tahiti Head Judge and International Judge.



  • Photo du rédacteur: Yeung Jerry - Préparateur Physique diplômé d'Etat BEES-1 depuis 1998
    Yeung Jerry - Préparateur Physique diplômé d'Etat BEES-1 depuis 1998
  • 4 sept. 2023
  • 5 min de lecture

Jerry YEUNG - Préparateur physique depuis 1998 - BEES-1 Métiers de la Forme - IFBB Academy Certified Advanced Bodybuilding & Fitness Trainer - Diplômé de l'Institut de Culture Physique Weider - Préparateur physique " The Gym Tahiti " - Plusieurs fois Champions de France de Bodybuilding - Actuel Président IFBB Tahiti Bodybuilding & Fitness Association - Juge International IFBB - Membre exécutif IFBB South Pacific & Oceania Bodybuilding Federation (IFBB-SPOBF)


Temoemoe VANFAU - IFBB Elite Pro Bikini Fitness Athlete - IFBB Academy Certified Personal Fitness Trainer - Gérante " The Gym Tahiti " - Vice Présidente IFBB Tahiti Bodybuilding & Fitness Association - Juge International IFBB - Conseils en Nutrition Sportive





Le tirage à la poulie horizontale sollicite le dos dans sa portion centrale. Permet de le travailler en épaisseur, et ainsi lui confère de la puissance. De tous les exercices qui stimulent spécifiquement ce groupe musculaire, le tirage à la poulie est, de loin, le plus confortable, car l'on est assis alors que les autres mouvements exigent une position avec buste penché vers l'avant. Mais aussi le plus agréable, car on peut y inclure un étirement des lombaires.



Muscles sollicités

Le tirage à la poulie horizontale mime le mouvement de ramer ce qui exige la participation du grand dorsal, du grand dentelé et du rhomboïde.


Muscles en action

Le grand dorsal tire vers le bas et en arrière le moignon de l'épaule tout en imprimant à l'humérus un mouvement de rotation interne. Tandis que les rhomboïdes élèvent l'omoplate et la rapprochent de la ligne médiane du dos. En se contractant le grand dorsal complète l'effort de la portion inférieure du trapèze.


Exercice

Position de départ :

  • S'asseoir confortablement sur le banc, les jambes allongées devant soi, genoux légèrement fléchis, les pieds sont en appui contre les butées prévues de chaque côté de la poulie.

  • Saisir les poignées de la poulie. La prise est neutre, c'est-à-dire les paumes des mains sont face à face. Les bras sont tendus tandis que les coudes restent légèrement fléchis.

  • On peut pencher le buste vers l'avant, ce qui permet un salutaire étirement des dorsaux.

Exécution :

  • D'abord relever lentement le buste jusqu'à ce qu'il soit droit.

  • Ensuite il faut plier les coudes, ce qui vous oblige à tirer sur les poignées pour les ramener vers soi, sur le sternum. Le truc est d'utiliser la puissance de vos dorsaux pour ramener les coudes à la hauteur de votre taille. Les avant-bras et les coudes sont parallèles au sol (il ne faut pas les tirer plus en arrière) ...

  • Ramener les coudes vers soi jusqu'à ce qu'ils touchent chaque côté du buste.

  • Garder la tête droite, regarder devant soi durant le mouvement.

  • Exécuter une rétro pulsion, c'est-à-dire rapprocher les omoplates l'une de l'autre en contractant fortement le dos et en bombant les pectoraux.

  • Maintenir la contraction maximale sur un compte de deux.

  • Relâcher doucement et revenir à la position de départ en prenant soin de bien étirer les dorsaux.

  • Puis, sans à-coups, refaire le mouvement jusqu'à la fin de la série.

Respiration :

  • Inspirez en remontant le buste (ouverture thoracique).

  • Expirez en penchant le buste vers l'avant.

Nota bene

  1. Gardez les genoux légèrement fléchis durant tout le mouvement.

  2. Le dos n'est jamais arrondi, il reste droit même lorsque le buste est penché. La flexion se fait au niveau des hanches et non en arrondissant le dos.

  3. Si les butées sont trop éloignées de vos pieds pour pouvoir garder les jambes fléchies, adossez deux gros haltères contre les butées et prenez appui dessus.

  4. Contrôlez chaque phase du mouvement afin de bien ressentir l'étirement, en début de mouvement, et la contraction du dos, les omoplates se rapprochent en fin de mouvement.

Variation

  1. A condition de posséder une certaine souplesse du bassin, vous pouvez ajouter une phase "étirement" plus intense à votre mouvement en commençant dans une position : buste très penché vers l'avant à partir des hanches (le dos restant toujours droit). Cette position permet un excellent étirement des grands dorsaux et des lombaires. Dans cette position d'étirement, il faudra d'abord relever le buste pour commencer l'exercice.

  2. On peut ajouter un haussement d'épaule juste avant la rétro pulsion. Cette variation exige la participation du sous-épineux et du petit rond.

Le muscle grand dorsal (latissimus doris) est un muscle pair, large, mince, triangulaire, dont les faisceaux ont pour origine la région postéro-latérale du tronc et qui convergent vers le creux de l'aisselle sur le bras. A son point d'origine, une lame tendineuse résistante, l'aponévrose lombo-sacrée, s'insère sur les apophyses épineuses des six dernières vertèbres dorsales, et de celles des cinq vertèbres lombaires, sur la crête iliaque et sur les dernières côtes.

A la terminaison, on trouve un tendon aplati qui se fixe sur la crête du tubercule mineur de l'humérus.


Action : il tire vers le bas et en arrière le moignon de l'épaule tout en imprimant à l'humérus un mouvement de rotation interne. En se contractant, le grand dorsal complète l'effort de la partie inférieure du trapèze.


Le petit (rhomboïdeus minor) et le grand (rhomboïdeus major) rhomboïdes forment un losange, large et mince, en oblique vers le bas. Tous deux ont les mêmes fonctions, et sont parfois fusionnés en un seul muscle. Ils ont leur origine sur le tronc et se terminent sur l'omoplate.


Le petit rhomboïde a pour origine les apophyses épineuses des 6 ème et 7 ème vertèbres cervicales et pour insertion le bord interne de l'omoplate.


Le grand rhomboïde, situé juste au-dessous du petit rhomboïde, naît des apophyses épineuses des 1 er , 4 ème vertèbres dorsales et s'insère sur le bord interne de l'omoplate, au-dessous du P.R.


Action : sa contraction élève l'omoplate et la rapproche de la ligne médiane du dos. Il est agoniste du muscle trapèze.


Le grand dentelé (serratus anterior) possède, à son origine, un tendon digité en neuf parties qui s'insèrent sur les 1 re - 9 ème côtes pour se terminer tout le long du bord interne de l'omoplate. En tenant compte de ses insertions on divise le grand dentelé en trois parties :

  1. Partie supérieure : s'insère sur l'angle supérieure de l'omoplate.

  2. Partie moyenne : s'attache le long du bord interne de l'omoplate.

  3. Partie inférieure : s'insère sur la pointe de l'omoplate.

Action : Les dentelés stabilisent l'omoplate lorsque la main est en appui contre un objet. Pour permettre l'anté-pulsion du bras, les trois parties du grand dentelé tirent l'omoplate vers l'avant ce qui implique le travail antagoniste des rhomboïdes.

Mais lorsqu'il s'agit de plaquer l'omoplate contre la cage thoracique, seules les parties inférieure et supérieure sont impliquées et, dans ce cas de figure, elles travaillent en synergie avec les rhomboïdes.





Jerry YEUNG

Préparateur Physique "The Gym Tahiti"

Diplômé d'Etat BEES-1 Métiers de la Forme depuis 1998

IFBB Academy Certified Advanced Bodybuilding & Fitness Trainer

Certified Trainer Institut Culture Physique Weider

Plusieurs fois titré IFBB en Bodybuilding National et International

IFBB Tahiti Head Judge & International Judge

  • IFBB TAHITI MAGAZINE
  • IFBB TAHITI VIDEOS
bottom of page