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  • Photo du rédacteur: Jerry Yeung Préparateur Physique-Diplômé BEES-1 depuis 1998
    Jerry Yeung Préparateur Physique-Diplômé BEES-1 depuis 1998
  • 3 janv. 2024
  • 6 min de lecture

Je vous explique ici pourquoi réduire les glucides n’est pas nécessaire pour perdre du poids et peut même compromettre vos résultats.


Pour plus de simplicité, je qualifie de « faibles en glucides » ou « low carb » tous les régimes alimentaires visant à limiter l’apport quotidien en glucides à moins de 10 % de la consommation totale de calories, ce qui, pour la plupart des gens, correspond à environ 35 à 75 g par jour. Cet article est principalement consacré à l’alimentation faible en glucides et à la perte de poids. Je n’aborderai que très brièvement les performances d’endurance et l’hypertrophie musculaire.

Une tendance qui fait beaucoup de mal, les régimes pauvres en glucides.


Cela semble être de notoriété publique : il faut diminuer les glucides pour perdre du poids. Le régime cétogène fait grand bruit et les personnes qui le suivent se retrouvent souvent assises face à une assiette de salade, de spaghettis de courgettes ou de bouillon. La guerre entre ceux qui recommandent de réduire la consommation de graisses et ceux qui diabolisent les glucides semble ne pas avoir de fin.

Une diminution soudaine et drastique de l’apport en glucides a souvent des conséquences pénibles. Sautes d’humeur, énergie en baisse, moins de plaisir à manger et difficultés concrètes à trouver des aliments adaptés. Toutes ces choses peuvent entraîner une consommation excessive de nourriture, des écarts alimentaires et, pour finir, un abandon. Bien sûr, pour certaines personnes, ce régime fonctionne parfaitement bien.


Toutefois, mes vingt années d’expérience à observer des centaines d’utilisateurs m’ont montré que ce n’est pas le cas pour une grande majorité.


Pourquoi le débat sur les glucides est-il sans fin ?

  • Le corps humain est complexe avec de nombreuses interactions que nous ne comprenons pas totalement. Cela ouvre sans cesse la voie à de nouvelles questions et hypothèses, ainsi qu’à la volonté de simplifier les choses et d’apporter des réponses courtes et faciles à comprendre.

  • Peu de personnes disposent de l’expertise nécessaire pour se prononcer objectivement sur le sujet. Tout le monde mange et, par conséquent, pense avoir un avis fondé. Il est également très difficile, même pour les professionnels, de vérifier la qualité des arguments et informations scientifiques qui sont avancés.

  • Il existe beaucoup de charlatans qui, pour des raisons financières ou idéologiques, propagent une nouvelle solution simple ou même « miraculeuse » pour être en forme et obtenir le corps de vos rêves.

  • Tous les glucides sont (injustement) mis dans le même panier. Il y a une grande différence entre le fait de consommer une pizza (glucides !) ou des légumes cuits au four avec de la patate douce (glucides aussi !). La pizza est un produit hautement raffiné et très appétissant, il y a donc de fortes chances qu’elle contribue à une surconsommation de calories, sans parler de tous ses autres effets négatifs sur la santé. Diminuer ces aliments hautement raffinés et délicieux (et par conséquent addictifs) vous aidera considérablement à perdre du poids et à améliorer votre état de santé. Mais le raccourci étant vite fait, on dit alors souvent qu’il faut « réduire les glucides ».

Les études sont claires : un régime faible en glucides n’a pas de bienfaits inhérents pour la perte de poids.


Avant d’aborder ce sujet, parlons brièvement de l’alimentation faible en glucides dans un contexte de prise de muscle (hypertrophie) et d’endurance. Mais pourquoi brièvement ? D’une part, parce que ce n’est pas le cœur du sujet ici et, d’autre part, parce que la longueur de l’article s’en verrait doublée.


Cependant, pour résumer :

  • Il existe de nombreuses idées reçues et, principalement, des études purement observationnelles sur l’hypertrophie. La seule constatation réellement établie est que le fait de limiter les glucides à ≤50 g par jour réduit la prise de masse et/ou augmente la perte de masse maigre (muscle) durant les phases de restriction calorique.(5)

  • Pour les sports d’endurance, on peut résumer les choses ainsi : mangez des glucides ou vos performances diminueront.

À présent, revenons-en aux effets d’un régime faible en glucides dans le cadre de la perte de poids. La grande majorité des études qui tiennent compte des protéines et de l’apport calorique total ne révèle pas d’avantage significatif (perte de masse grasse) pour les régimes réduisant significativement ou supprimant les glucides.(1-3) Toutes les études contrôlées sur l’alimentation (dans lesquelles la nourriture consommée était contrôlée autant que possible au sein même d’un laboratoire ou fournie par le laboratoire aux patients ambulatoires) portées à ma connaissance et tenant compte des apports en protéines et en calories n’ont pas non plus montré de perte de graisse dans le groupe des « low carb ».(4)


Chez certains, un régime faible en glucides peut tout de même être bénéfique.


Problèmes de santé mis à part, mais même dans ce cas, les régimes « low carb » peuvent donner de bons résultats sur la perte de graisse. Une grande majorité des aliments à forte densité calorique et/ou qui entraînent une suralimentation contiennent des glucides (comme la pizza mentionnée précédemment). En réduisant la plupart des glucides ou en les supprimant totalement, vous éliminez par définition tous ces aliments.


Mais il y a de nombreuses conditions :

  • Vous devez tout de même être en déficit calorique (votre apport calorique total doit être inférieur à votre dépense calorique ou, en d’autres termes, vous devez manger moins que ce que votre corps brûle). Et beaucoup d’aliments contenant des lipides et des protéines sont eux aussi très caloriques, il n’y a pas que les glucides.

  • Les personnes qui diminuent les glucides sont nombreuses à souffrir de problèmes physiques et psychologiques. C’est une raison amplement suffisante pour ne pas s’en priver, car un mode de vie sain et athlétique à long terme n’est et ne devrait pas être synonyme de souffrance. Et la probabilité que vous abandonniez augmente alors significativement.

Conseils et applications pratiques.

  • Je vous recommande d’intégrer des glucides dans votre régime alimentaire, quel que soit votre objectif de forme physique (perte de poids, prise de muscle, performance). Il y a de fortes chances que vous vous sentiez mieux, que vous soyez plus performant(e), que vous profitiez davantage de la vie et, par conséquent, que vous mainteniez le cap sur vos objectifs. À moins qu’il y ait, bien sûr, une contre-indication médicale ou que vous fassiez partie des rares êtres humains à réellement pouvoir se passer de glucides.

  • Consommer principalement des aliments non transformés vous aidera considérablement à être en forme et à atteindre vos objectifs de forme physique. En règle générale : moins un aliment a d’ingrédients, moins il est transformé. Plus il contient d’ingrédients incompréhensibles, plus il est transformé. Une orange est une orange, il n’y a qu’un ingrédient. Un steak et des pommes de terre constituent deux ingrédients. Vos macaronis au fromage à réchauffer au micro-ondes sont probablement composés de plus de 20 ingrédients, dont beaucoup portent des noms chimiques. Inspectez toujours l’étiquette !

  • Petits conseils pour vous aider à ne pas manger en excès : Prévoyez une source de protéines maigres à chaque repas, une assiette de légumes (avec une sauce légère ou sans sauce, rien de crémeux ni de pré-mélangé) et ne buvez rien de calorique (jus de fruits, sodas, alcool), à moins que vous ne décidiez de faire une exception pour cette fois (alcool, dessert, etc.). Ne dépassez pas trois exceptions par semaine.

Manger sainement ne devrait pas être une source de stress supplémentaire, et considérer les glucides comme votre ennemi juré vous fera développer à coup sûr un rapport malsain à la nourriture. À la place, concentrez-vous sur le fait de manger les bons types de glucides et surveillez votre équilibre entre apports et dépenses caloriques. C’est un moyen durable et éprouvé de mener un mode de vie sain.



Sources :


(1) - Aragon AA, Schoenfeld BJ, Wildman R, Kleiner S, VanDusseldorp T, Taylor L, Earnest CP, Arciero PJ, Wilborn C, Kalman DS, Stout JR, Willoughby DS, Campbell B, Arent SM, Bannock L, Smith-Ryan AE, Antonio J. International society of sports nutrition position stand: diets and body composition. J Int Soc Sports Nutr. 2017 Jun 14;14:16. doi: 10.1186/s12970-017-0174-y. PMID: 28630601; PMCID: PMC5470183.

(2) - Gardner CD, Trepanowski JF, Del Gobbo LC, Hauser ME, Rigdon J, Ioannidis JPA, Desai M, King AC. Effect of Low-Fat vs Low-Carbohydrate Diet on 12-Month Weight Loss in Overweight Adults and the Association With Genotype Pattern or Insulin Secretion: The DIETFITS Randomized Clinical Trial. JAMA. 2018 Feb 20;319(7):667-679. doi: 10.1001/jama.2018.0245. Erratum in: JAMA. 2018 Apr 3;319(13):1386. Erratum in: JAMA. 2018 Apr 24;319(16):1728. PMID: 29466592; PMCID: PMC5839290.

(3) - Soenen S, Bonomi AG, Lemmens SG, Scholte J, Thijssen MA, van Berkum F, Westerterp-Plantenga MS. Relatively high-protein or 'low-carb' energy-restricted diets for body weight loss and body weight maintenance? Physiol Behav. 2012 Oct 10;107(3):374-80. doi: 10.1016/j.physbeh.2012.08.004. Epub 2012 Aug 19. PMID: 22935440.

(4) - Hall KD, Guo J. Obesity Energetics: Body Weight Regulation and the Effects of Diet Composition. Gastroenterology. 2017 May;152(7):1718-1727.e3. doi: 10.1053/j.gastro.2017.01.052. Epub 2017 Feb 11. PMID: 28193517; PMCID: PMC5568065.

(5) - Ashtary-Larky D, Bagheri R, Asbaghi O, et al. Effects of resistance training combined with a ketogenic diet on body composition: a systematic review and meta-analysis. Crit Rev Food Sci Nutr. Feb 2021:1–16. doi:10.1080/10408398.2021.1890689



Jerry YEUNG

Préparateur Physique "The Gym Tahiti"

Diplômé d'Etat BEES-1 Métiers de la Forme depuis 1998

IFBB Academy Certified Advanced Bodybuilding & Fitness Trainer

Certified Trainer Institut Culture Physique Weider

Plusieurs fois titrés IFBB en Bodybuilding National et International

IFBB Tahiti Head Judge and International









  • Photo du rédacteur: Yeung Jerry - Préparateur Physique diplômé d'Etat BEES-1 depuis 1998
    Yeung Jerry - Préparateur Physique diplômé d'Etat BEES-1 depuis 1998
  • 21 nov. 2023
  • 4 min de lecture

Pour les sportifs d’endurance, le principal avantage de la céto-adaptation réside dans la formidable capacité à brûler les graisses et à préserver ses réserves de glycogène au fur et à mesure de l’effort. L’autre bénéfice tient à une meilleure récupération.

Extrait du guide : Le régime cétogène pour les sportifs.



Pourquoi est-ce un avantage d’augmenter sa capacité à brûler les graisses ?

Notre corps est comme une voiture hybride, capable d’utiliser deux carburants : les glucides et les lipides.

Si nous sommes capables de stocker énormément de lipides, de quoi courir, pédaler ou skier théoriquement durant des heures sans s’alimenter, nos capacités de stockage des glucides en revanche atteignent péniblement 600 g pour les mieux dotés d’entre nous, à savoir les sportifs d’endurance très entraînés.

Ces faibles capacités sont un frein à la performance sportive en endurance.

Une fois les stocks de glycogène épuisés, il est impossible de maintenir l’intensité d’effort. C’est une des causes du fameux « mur » du marathon, qui « coupe » les jambes parce que les muscles sont en panne de leur carburant privilégié. Pour parer à cela, le sportif est obligé d’ingérer et d’assimiler des glucides régulièrement tout au long de sa course. Malheureusement, l’organisme ne parvient jamais totalement à compenser la dépense glucidique. Durant l’effort, l’intestin n’est pas capable d’assimiler plus de 60 g de glucose par heure, c’est-à-dire 240 kcal, même si on lui en apporte plus.

Or, en courant, on dépense environ 1 kcal/kg/km soit, pour un homme de 70 kg, 700 kcal pour 10 km parcourus en une heure par exemple. C’est bien plus que les 240 kcal de glucides que l’on est capable d’assimiler. Si l’effort est maintenu à une intensité élevée, les muscles risquent de se retrouver très vite à court de glycogène.

La seule solution est donc de ralentir le rythme pour modifier le mélange de carburant de façon à consommer moins de glucides et plus de lipides. Une autre solution, beaucoup plus avantageuse pour la performance serait de modifier son métabolisme et passer d’un moteur hybride privilégiant les glucides à un moteur hybride privilégiant les lipides. C’est ce qu’ambitionne de faire le régime cétogène et c’est ce qui se vérifie dans les études scientifiques.

Un athlète céto-adapté a une capacité à oxyder les graisses, nettement supérieure à celle d’un athlète ayant une alimentation riche en glucides. L’organisme, en choisissant préférentiellement les lipides comme carburant, dispose alors en théorie de ressources énergétiques « quasi infinies » (sa graisse corporelle).

À titre d’exemple, un athlète de 70 kg ayant 8 % de masse grasse aura 5,6 kg de graisse en réserve.

Ces 5,6 kg représentent 50 000 kcal contre 2 400 kcal pour ses 600 g de glycogène. Même si ces chiffres doivent être nuancés (une part de la graisse corporelle est incorporée dans les membranes des cellules et le cerveau, et ne peut servir d’énergie), cela fait tout de même un rapport de 20 pour 1.

Cette autonomie énergétique fait que le sportif n’a plus forcément besoin de s’alimenter en course.

Cela présente un triple avantage :

  • en compétition, il diminue son risque de « panne de carburant »,

  • il limite le risque de troubles digestifs,

  • il peut s’entraîner des heures sans avoir besoin de manger et goûte ainsi au sentiment de liberté totale que décrivent la plupart des athlètes « céto ».

Le revers de la médaille

Mais ce que l’on gagne d’un côté, on pourrait le perdre en partie de l’autre. Je m’explique.

L’avantage métabolique que représente une meilleure oxydation des graisses pourrait avoir des revers.

Le premier revers, selon une étude publiée dans The Journal of physiology, c’est que le sportif céto-adapté pourrait voir ses capacités d’oxydation des glucides baisser, ce qui pourrait altérer ses performances lors des sprints ou des accélérations. Cet effet serait dû aux cétones qui tendent à bloquer la glycolyse.

L’autre revers, c’est une potentielle altération de l’économie d’effort. L’économie d’effort, c’est un peu comme l’économie d’essence sur une voiture, c’est le coût en énergie pour parcourir une distance donnée.

Elle s’obtient en mesurant la consommation d’oxygène à une vitesse donnée. On dira qu’un coureur A a une moins bonne économie d’effort s’il utilise plus d’oxygène que le coureur B pour une même vitesse.


Une meilleure récupération ?

Le deuxième avantage majeur du régime cétogène pour la performance pourrait être une meilleure récupération musculaire. Mieux récupérer, cela offre la possibilité d’enchaîner des entraînements de qualité et donc de progresser. Mieux récupérer, ce n’est pas uniquement reconstituer les stocks énergétiques (ce que les cétones favorisent), se réhydrater et éliminer la fatigue générale. C’est aussi laisser le temps aux fibres musculaires de se réparer, de s’adapter aux efforts et de se renouveler.

Chaque séance d’entraînement fragilise les fibres musculaires, surtout lors des efforts excentriques comme la course à pied. Lors des efforts intenses, de nombreuses fibres musculaires sont détruites, c’est ce qui explique les courbatures.

Chaque séance d’entraînement stresse les fibres musculaires. C’est cela qui permet aux muscles de se renforcer, même chez le sportif d’endurance qui ne pratique pas la musculation. Ne pas laisser le temps aux fibres musculaires de se « ressourcer », c’est les affaiblir, risquer de stopper sa progression et risquer de se blesser. Certaines études suggèrent que les dommages musculaires après un effort sont moindres lorsqu’on suit un régime cétogène. Quel ultratrailer ou marathonien ne serait pas ravi d’avoir un peu moins de courbatures et d’avoir moins de mal à marcher après un tel effort !

À tous ces athlètes, nous conseillons aussi la musculation et notamment la plyométrie qui sont particulièrement efficaces en prévention.




Jerry YEUNG

Préparateur Physique "The Gym Tahiti"

Diplômé d'Etat BEES-1 Métiers de la Forme depuis 1998

IFBB Academy Certified Advanced Bodybuilding & Fitness Trainer

Certified Trainer Institut Culture Physique Weider

Plusieurs fois titrés IFBB en Bodybuilding National et International

IFBB Tahiti Head Judge and International


  • Photo du rédacteur: Yeung Jerry - Préparateur Physique diplômé d'État
    Yeung Jerry - Préparateur Physique diplômé d'État
  • 14 nov. 2023
  • 7 min de lecture

Ces assortiments de plantes, minéraux et acides aminés pourrait contribuer à vous redonner la forme au lit.
Booster votre libido grâce à ces suppléments.

Ces plantes et suppléments pourraient bien être la recette pour stimuler votre libido !

En tant qu'adeptes de la musculation, nous considérons souvent les suppléments comme des produits qui vont nous rendre plus musclés, plus forts ou plus minces. Bref, qui vont améliorer notre performance sportive. Pourtant, certains seront heureux d'apprendre que d'innombrables suppléments sont aussi destinés à améliorer l'activité sexuelle.

Leurs effets variant selon les individus, ils ne feront peut-être pas de vous une bête de sexe, mais cet assortiment de plantes, minéraux et acides aminés pourrait contribuer à vous redonner la forme au lit.


Néanmoins, il ne faut pas y voir la panacée à une sexualité défaillante. En fait, si vous avez de sérieux problèmes dans ce domaine, vous devriez consulter un médecin ou un psychologue spécialisé dans les dysfonctionnements sexuels. Par contre, si vous estimez que votre moteur a besoin d'un simple réglage et non pas d'une révision complète, ces stimulants lui permettront peut-être de mieux tourner.




Le Tribulus

Tribulus terrestris, (Croix de Malte) ou simplement tribulus, est une plante utilisée en Bulgarie contre la stérilité et la baisse du désir sexuel. Chez l'homme, le tribulus peut apparemment élever le taux de testostérone et améliorer la spermatogenèse (formation des spermatozoïdes). Chez la femme, on dit qu'il améliore l'activité sexuelle et atténue l'irritabilité ... double effet qui semble bien attrayant !

Une grande partie des travaux sur le tribulus a été menée par une société bulgare (Sopharma) qui fabrique un extrait appelé Tribestan (marque déposée).

Bien que peu de recherches aient été publiées dans les revues de langue anglaise, les effets possibles du tribulus sont fascinants.

Booster votre libido avec ces suppléments ... IFBB Tahiti Magazine

D'après Sopharma, 10 jours de prise quotidienne de leur extrait de tribulus rétablissent la libido et les réflexes sexuels chez 70% de cochons mâles impuissants.

Chez l'homme, l'administration de tribulus peut augmenter le nombre et la motilité des spermatozoïdes, 90 à 100 mg de tribulus peuvent également réduire l'inflammation de la prostate et réveiller le désir.

Chez l'homme normal, non privé de rapports sexuels, le tribulus majorerait le taux de testostérone sérique.


Cela est-il donc significatif ? Il semble que le tribulus puisse agir sur la glande pituitaire et les gonades, améliorant ainsi la fonction sexuelle. Néanmoins, à ce stade, il serait bien que des études soient menées aux USA, au Japon ou en Europe. Non pas que je ne fasse pas confiance aux Bulgares, mais il serait certainement utile qu'il y ait confirmation par une source indépendante.


La Yohimbine

La Yohimbine est extraite de l'écorce de l'arbre africain Pausinystalia yohimbe. Elle peut stimuler la motivation sexuelle chez le rat mâle qui est mesurée parce que les recherches appellent une amélioration de "l'activité d'accouplement" et du pourcentage d'éjaculation.

La Yohimbine a été utilisée pour le traitement de l'impuissance chez l'homme. Dans une étude randomisée et sous contrôle, comparant la Yohimbine à un placebo, la réponse a été positive chez 42% des sujets traités (contre 28% pour le groupe placebo).

Ainsi, certains travaux appuient l'utilisation de la Yohimbine pour améliorer la fonction sexuelle. Et si l'on se fie aux études sur l'animal, cet alcaloïde semble être plus efficace pour les animaux plus âgés chez lesquels on assiste à un déclin de la motivation sexuelle lié à l'âge.

Les effets du ginseng sur le comportement sexuel ont été étudiés dans une étude effectuée sur 90 patients masculins à l'Université Yonsei de Séoul (Corée).
La Panax ginseng est l'une des plantes les plus utilisées aujourd'hui et est inscrit dans la culture asiatique depuis fort longtemps

La Ginseng

La Panax ginseng est l'une des plantes les plus utilisées aujourd'hui et est inscrit dans la culture asiatique depuis fort longtemps. Ses principes actifs seraient des saponines (hétérosides stéroïdiques) ou, plus précisément, des ginsenosides. Le problème du ginseng est que la quantité du principe actif peut varier d'un produit à un autre.

Néanmoins, cette herbe semble avoir une multitude d'effets bénéfiques potentiels.

Les effets du ginseng sur le comportement sexuel ont été étudiés dans une étude effectuée sur 90 patients masculins à l'Université Yonsei de Séoul (Corée).

On a relevé des modifications affectant la fréquence des rapports sexuels, les érections matinales et l'éjaculation prématurée. Le groupe ayant pris du Ginseng présentait une amélioration de la rigidité et de la dilatation pénienne ainsi qu'un désir sexuel plus fort que le groupe placebo.

Dans l'ensemble, 60% des sujets traités au Ginseng ont confirmé une amélioration de leur fonction sexuelle contre à peine 30% des sujets du groupe placebo.

" Cet assortiment de plantes, minéraux et acides aminés pourrait contribuer à vous redonner la forme au lit. "

Autres plantes et les oeufs

On a montré que l'extrait de racine du Dinh Lang, plante semblable au Ginseng, augmentait l'activité sexuelle et la fréquence d'éjaculation chez des rats peu actifs, après administration de doses équivalentes à environ 650 mg pour un individu de 70 kg.

Mais ce qui est intéressant à propos du Dinh Lang, c'est qu'il améliore la longévité et la capacité d'apprentissage de nos amis rongeurs.

Imaginez que cela fasse pareil pour nous ... une mémoire formidable, une vie sexuelle fabuleuse et une longue vie !

La feuille du Trichopus Zeylanicus, plante très répandue en Inde, favorise également la comportement sexuellement agressif des souris mâles. Mais, chez l'homme, il faudra des doses assez conséquentes (près de 14 g pour quelqu'un de 70 kg) pour qu'un tel effet se manifeste.

De plus, une étude norvégienne a montré qu'un produit commercialisé sous le nom de Libido ou Libid, extrait d'oeufs de poule fertilisés et partiellement incubés, améliorerait ls réactions sexuelles en l'espace de deux semaines.

On ne sait pas très bien ce qu'est de produit, mais s'il y a quelque chose de magique dans les oeufs, vous ferez mieux de ne plus jeter les jaunes !


L'androsténédione

Il y peu (ou pas) d'études portant sur le métabolisme de l'androsténédione et ses effets sur la sexualité. L'androsténédione est un précurseur de la testostérone et comme cette dernière joue un rôle évident dans le maintient de la fonction sexuelle, on pourrait penser que l'androsténédione agit également sur la libido.

Dans une étude de cas effectuée en Allemagne, l'administration d'androsténédione par spray nasal a doublé le taux de testostérone. Apparemment, la réaction à une administration orale correspondante a été faible.

Néanmoins, les informations actuelles sur cette substance ne sont que spéculations, la seule "recherche" disponible est de voir si l'androsténédione marche pour vous.


La DHEA

Comme l'androsténédione, la déhydroépiandrostérone est une autre hormone qui sert d'intermédiaire dans la synthèse de la testostérone. Stéroïde le plus abondant chez l'être humain, la DHEA peut agir comme androgène ou oestrogène en fonction du milieu hormonal de l'individu.

Elle peut être transformée en androsténédione qui, à son tour, peut être convertie en testostérone.

Vous êtes sans doute en train de vous dire : "Si je prends des tonnes de DHEA et d'androsténédione, une certaine quantité sera obligatoirement convertie en testostérone."

Vous pensez que cela aura un effet positif sur votre libido ? Très bien en théorie ... mais le, corps ne fonctionne pas aussi simplement.


La DHEA ne semble guère avoir d'effet sur de jeunes adultes mais, avec l'âge, le taux de DHEA chute de manière significative.

Chez des hommes ayant pris de la DHEA, les chercheurs ont observé une augmentation du taux sérique d'androsténédione, aucun effet n'a été constaté sur la testostérone.

Chez des hommes prenant oralement 1600 mg de DHEA par jour pendant 28 jours, il y a eu baisse du taux de graisse et de cholestérol LDL et augmentation de la masse musculaire.

Une dose faible de 50 mg, administrée à des hommes et à des femmes, âgés de 40 à 70 ans, a augmenté le taux de testostérone chez les femmes et d'androsténédione chez les homme.


Pour les messieurs, ce surplus d'androsténédione n'aurait qu'un effet négligeable mais l'élévation de la testostérone sérique chez les femmes entraînera certainement une stimulation de la libido.

Ces dames seront peut-être déconcertées par la notion d'élévation du taux d'hormones mâles, mais leur organisme en contient une certaine quantité et le fait d'en avoir un peu plus, mais pas trop, peut renforcer merveilleusement leur sentiment de bien-être sans avoir d'effet masculinisants.


50 mg de DHEA ont également renforcé la sensation de bien-être physique et psychologique chez les hommes et les femmes du même groupe d'âge mais, étonnamment, n'a nullement modifié leur libodo.

Toutefois, on peut supposer que s'il y a augmentation du taux de testostérone et si l'on se sent mieux, il en résultera une meilleure vie sexuelle, même si le désire demeure inchangé.

C'est la qualité qui prime sur la quantité, n'est-ce pas ?


L' Arginine

L' Arginine est surtout connue pour potentialiser l'hormone de croissance, mais son autre fonction, moins bien connue, est sa capacité à renforcer la production d'un composé appelé Oxyde Nitrique. Nous savons que l'Oxyde Nitrique est une molécule qui intervient dans la relaxation et la vasodilatation du muscle lisse (d'où une meilleure circulation du sang) et, comme vous l'avez probablement deviné, une bonne irrigation sanguine est essentielle dans la fonction du tissu érectile. L'Oxyde Nitrique est fabriqué à partir de l'Arginine. Que se passerait-il donc si un homme prenait de l'Arginine ?

Je n'ai trouvé aucune étude sur l'homme, mais celles effectuées sur l'animal soulignent un effet interessant de l'Arginine sur la fonction pénienne. Des rats adultes ayant pris de l'Arginine présentaient une augmentation de 100% de cet acide aminé dans le sang et le tissu érectile. Je n'ai pas encore vu l'Arginine proclamée "stimulant sexuel" pour l'homme, mais les mécanismes biologiques dans lesquels l'Arginine peut assister la fonction sexuelle de l'homme, existent bel et bien.


Le ZINC

Le Zinc jour un rôle très important dans le développement sexuel normal. Dans une étude menée à l'Université médicale de Chine à Shenyang, les chercheurs ont découvert une corrélation positive entre les taux plasmatiques de testostérone, les taux sériques de Zinc et le développement des testicules et du pénis.

Une supplémentation en Zinc chez des hommes normaux mais légèrement carencés en Zinc, a produit une élévation de la testostérone sérique.

Peut-être qu'un complexe de multi vitamines/minéraux contenant du Zinc devrait figurer dans votre supplémentation.

Il est certain qu'un taux trop bas de testostérone pourrait poser problème lors de l'activité sexuelle et les hommes ont tout intérêt à s'assurer une consommation adéquate de Zinc.

Si vous n'aimez pas les comprimés, mangez beaucoup de céréales, de viande, de foie ou d'oeufs, cela devrait faire l'affaire !





RÉFÉRENCES

* Choi, HK, et al. Clinical efficacy of Korean red ginseng for erectile dysfunction. International Journal of Impotence Research 7:181-186, 2007.

*Eskeland, B, et al. Sexual desire in men, effects of oral ingestion of a product derived from fertilized eggs. Journal of International Medical Research 25-62-70, 1999.

* Li, Y.A study on the relationship among plasma testosterone, sex development and serum zinc in normal boys aged 10-15. Chung Hua Fang I Hsueh Tea Chih 26:148-150, 1992.

* Moody, J.A, et al. Effects of long-term oral administration of L-arginine on the rat erectile response. Journal of Urology 158:942-947, 1997.

* Prasad, AS, et al. Zinc status and serum testosterone levels of healthy adults. Nutrition 12:344-348, 1996-2003.

* Naghil, MR, Samman, S. The effects of boron supplementation on its urinary excretion and selected cardiovascular risk factors in healthy male subjects. Biological Trace Element Research 56:273-289, 1997-2002.



Jerry YEUNG

Préparateur Physique "The Gym Tahiti"

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